


La photographie m’élève sans cesse. Et je n’ai aucune honte d’en faire l’apologie sur ce blog. Quitte à ce que cela puisse paraître puérile et infantile, ou bêtement enthousiaste.
Après le “We only get one life” je pense souvent “that I only get one shot.” Toujours en quête de perfection graphique et chromatique: ma pensée fait du bracketting. Elle use sans cesse de différents jugements comme différents réglages de prise de vue. Le bracketting de ma pensée m’autorise à en vouloir toujours plus dans le cadre. C’est la mise au point du réel, afin que la netteté me fasse m’extasier pour un piqué inénarrable. Que le flou soit une élévation vers un autre rêve où la douceur de vivre se conjugue au bonheur de la représentation graphique.
Un peu comme lorsque je fais face à une photo de Ellen von Unwerth et que son noir et blanc atténué, sublime et perfectionne la personne kidnappée par son objectif. La focale du désir.
En fait, c’est l’immortalité par la représentation, la durée par l’incarnation d’un cliché, la pérennité par le discernement que procure une image.
Voilà ce qui me préoccupe; rien de fondamentalement nouveau et révolutionnaire, direz-vous. Non, non, rien d’innovant, c’est vrai, mais mes yeux ne seront jamais rassasiés de la dialectique de l’image féminine. Non, non, il ne se la joue pas, le mot “dialectique” est à sa place.
Un voleur d’âme, voilà ce que je suis, et qui voudrait tant arriver aux chevilles de Jonvelle ou Lindbergh. O’nigen’s d’Auvers
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