
TROUBLE
Au creux de ta pensée, je tentai d’instaurer la traîtrise
Le doux vertige illégal de l’animalité faîte homme
Dans la sédition des sentiments que j’avise
Il y a le trouble qui, te magnifiant, me somme
D’abjurer ces attentions câlines et ces regards pesants,
De conspuer de mes rêves les attentes interdites.
Que dans ta toute féminité, tu éprouves fatalement,
A l’avantage de ta fière liberté, ostensiblement inscrite
En ta voix, ta volonté, ta présence sans détours
Alors que je pensais une possibilité d’être,
Lorsque le monde ne suffit plus, devenir sourd
Et ne plus voir surtout, pour ne plus paraître.
Un semblant de maîtrise, calcul d’indifférence
Aux yeux du monde et des tiens, gravés dans ma mémoire
Parce que le songe est là, toujours aussi intense :
Au creux de ta pensée, je calque mon histoire.
O’nigen’s
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