9.3.09

TROUBLE


TROUBLE


Au creux de ta pensée, je tentai d’instaurer la traîtrise

Le doux vertige illégal de l’animalité faîte homme

Dans la sédition des sentiments que j’avise

Il y a le trouble qui, te magnifiant, me somme


D’abjurer ces attentions câlines et ces regards pesants,

De conspuer de mes rêves les attentes interdites.

Que dans ta toute féminité, tu éprouves fatalement, 

A l’avantage de ta fière liberté, ostensiblement inscrite


En ta voix, ta volonté, ta présence sans détours

Alors que je pensais une possibilité d’être,

Lorsque le monde ne suffit plus, devenir sourd

Et ne plus voir surtout, pour ne plus paraître.


Un semblant de maîtrise, calcul d’indifférence

Aux yeux du monde et des tiens, gravés dans ma mémoire

Parce que le songe est là, toujours aussi intense :

Au creux de ta pensée, je calque mon histoire.


O’nigen’s


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.